Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/369

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pas ce que tout le monde fait à Londres ? — Est-il permis de n’avoir pas vu pendre un homme en sa vie ? et parce qu’on est jeune, riche, noble, belle, aimée, doit-on se priver de ces poignantes jouissances qui mettent la populace en ivresse ?

Oh ! milord, ces voiles de dentelles et ces brillants éventails sont encore là devant mes yeux ! Je vois sous ces masques gracieux de gracieux visages, et ces visages me répugnent et m’indignent davantage encore que les faces hâlées, bronzées, avides de contempler la mort, avides franchement et crûment, qui grimaçaient de toutes parts autour de moi.

Si j’eusse entendu prononcer là le nom de lady Ophelia, j’aurai repoussé depuis, moi,