Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/62

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il contenait sans doute bien des choses, car mon père fut long-temps à le lire. — Tout en le lisant, il murmurait d’amères paroles et haussait les épaules avec dérision.

— Que c’est bien cela ! s’écria-t-il enfin ; — il y a là, pardieu, dans ce misérable chiffon, de quoi faire fondre en larmes tout un bataillon de vieilles femmes !… Si la personne qui vous écrit ces fadaises était riche, Suky, je crois que nous pourrions nous arranger ensemble, car rien ne lui coûterait.

— Quelle est cette personne monsieur ? demandai-je d’une voix suppliante, — et que me veut-elle ?

— Elle vous veut, miss Suky, voilà tout.