Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/216

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par la fièvre, avait été chercher là un peu de fraîcheur.

Moore ne pouvait donc voir son visage.

Un instant il interrompit ses investigations. L’instinct de médecin se mit en travers de sa curiosité. Il prit le bras d’Angus et lui tâta le pouls.

— Fièvre cérébrale ! murmura-t-il ; congestion imminente. Pourquoi m’a-t-on appelé si tard ?

Cette phrase consacrée lui échappa, tant est grande la force de l’habitude. Il l’accueillit au passage par un sourire.

— Mais personne ne m’a appelé ! reprit-il,