Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/24

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fille garde jusque dans son sourire. La rêverie de l’une est la gaîté de l’autre. Leurs traits diffèrent, et aussi l’expression de leurs traits, car l’une a la grâce débile de l’enfance et l’autre déjà le charme hautain et noble de la femme forte, mais chez tous deux rayonne la naïveté du premier âge. Seulement, nous le répétons une fois encore, c’est la mélancolie de la jeune fille du portrait qui ressemble à la gaîté de Susannah.

Et comme la jeune fille du portrait paraît être de celles qui sourient franchement d’ordinaire, dans une demi-minute, Susannah ne lui ressemblera plus…

Ces choses sont fugitives. Elles importent peu. On les jugera certainement frivoles. —