Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/243

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cette même lancette sur son habit, dont le drap s’était instantanément rougi.

Il releva, lui aussi, sa manche sans mot dire et se piqua légèrement le bras.

Rio-Santo fit un signe d’approbation. — L’instant d’après, de sa veine ouverte s’élança un vigoureux jet de sang.

— Assez ! dit Rio-Santo au bout de quelques secondes.

Le docteur tressaillit violemment au son de cette voix. Il releva son regard attaché sur la saignée avec une véritable terreur. Rio-Santo parlait. Rio-Santo était de nouveau l’homme redoutable devant qui tout pliait.