Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/338

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grandir et s’affermir. Sa tâche allait être de l’espèce la plus rude : il lui faudrait non pas combattre, mais chercher, — chercher dans l’immensité de Londres ! Il se sentit à la hauteur sa tâche.

— Espérez en Dieu, ma mère, répondit-il, et comptez sur moi.

Mistress Mac-Mab n’était point à la maison lorsque les deux sœurs avaient été enlevées. Betty, qui s’y trouvait seule en ce moment, craignant les reproches de ses maîtres, altéra les faits et dit que les deux jeunes misses s’étaient enfuies sans rien dire. Personne, selon elle, n’avait pénétré dans la maison.

Un seul espoir restait. Angus Mac-Farlane