Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/36

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Rio-Santo se leva et tendit ses membres fatigués. Puis il se dirigea vers la fenêtre dont il sépara les rideaux.

Son œil se ferma en recevant immédiatement l’éclat du jour, et c’eût été, pour un témoin appelé à surprendre le secret de sa solitude, un spectacle douloureux que celui de l’anéantissement complet écrit en lisibles traits sur son visage, naguère encore si superbe.

Il semblait que le doigt de Dieu l’eût touché, comme Nabuchodonosor : il n’était plus que l’ombre de lui-même.

La chambre où il se trouvait donnait sur un étroit passage, conduisant des écuries de sa