Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/38

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Il releva vivement les manches de sa robe de chambre.

— Il meurtrit mes bras, poursuivit-il ; ses ongles ont déchiré ma poitrine !… La fièvre le rend fort… Hier, le souffle me manqua, et je crus que j’allais mourir sous sa furieuse étreinte… Mon Dieu ! mon Dieu ! pitié ! — non pas pour moi, mais pour tant de malheureux qui souffrent et dont je voulais être le sauveur…

— Rio-Santo ! reprit Angus avec raillerie ; — on l’appelle maintenant Rio-Santo… Je sais, moi, ce que c’est que ce Rio-Santo… C’est Fergus, le bandit du Teviot-Dale, Fergus l’assassin… Fergus, que je ne tue pas, parce que mon cœur est lâche devant un homme que j’ai aimé… Mais je prendrai du