Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/56

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secondes. Angus riait et serrait toujours, piétinant joyeusement et poussant de temps à autre un triomphant hurrah.

Il croyait étrangler le ravisseur de ses filles.

L’espérance eût été désormais folie. Rio-Santo ferma les yeux de son esprit qui voyaient en arrière trop de choses regrettables, et tâcha de devancer l’apathie de la mort.

Mais ce fut en vain. L’horreur de son agonie atteignit son comble. — Il aperçut comme au travers d’un nuage, tout ce qu’il aimait, tout ce qu’il avait aimé. Lady Ophelia le caressait de son mélancolique et passionné sourire, Mary Trevor lui tendait sa main soumise, et une autre jeune fille vint pencher au dessus de lui son suave et charmant visage,