Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/288

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fait, pour elles seules, une conversation bien différente de celle du gros de l’assemblée.

— Mary, disait Diana, qui était devenue sérieuse devant la détresse de son amie ; ma bonne Mary, ne m’ouvrirez-vous point votre cœur ?… Vous vous souvenez bien que nous nous sommes promis de n’avoir point de secret l’une pour l’autre… moi, je n’ai point de secret ; si j’en avais ; vous le sauriez ?… Ne m’aimez-vous donc plus, Mary ?

— Si, Diana… oh ! je vous aime bien… comme autrefois… mieux qu’autrefois… depuis que ceux qui m’aimaient m’ont oubliée !… mais je n’ai pas de secret.

— Et pourquoi donc êtes-vous si pâle,