Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/149

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Rio-Santo se méprit. Il crut que cette terreur soudaine avait trait aux dangers inhérents à la lutte qu’il était sur le point d’engager.

— Fi ! Mac-Farlane, dit-il ; ce sont là des craintes de femme… Si je meurs, ne mourrez-vous pas avec moi ?

Il s’avança vers la fenêtre et voulut prendre la main du laird. — Celui-ci, en proie à une émotion insurmontable, se jeta dans ses bras en pleurant.

Les ombres noires s’agitèrent sur la neige, comme s’agitent des soldats rangés en bataille au commandement préparatoire de « Garde à vous ! »