Vers sept heures, la porte de la cabane s’ouvrit. Sainte ferma les yeux instinctivement, et se recula, comme pour ne point voir ou entendre la confirmation de ses terreurs.
Mais deux voix connues prononcèrent en même temps son nom, et elle se trouva dans les bras de son père et de son frère.
Derrière eux était entré l’abbé de Kernas.
— Monsieur Saulnier, dit-il, remerciez Dieu d’avoir mis cet ange dans votre maison. Au milieu de ces luttes insensées, elle a pratiqué la loi du Seigneur, et le Seigneur l’en a récompensée dans ceux qu’elle aime… Vous, Sainte, ajouta-t-il en mettant un baiser au front de l’enfant, persévérez : le rôle que vous avez pris, ma fille, a appelé sur ce qui vous entoure la miséricorde céleste… Adieu… quoiqu’il arrive,