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Page:Féval - Madame Gil Blas (volumes 10 à 14) - 1856-57.djvu/490

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VII

Suite de mes amours avec Gustave.

(Suite.)

Un matin, je dis à Gustave, car la nuit porte conseil toujours :

— Tu es malheureux, et je souffre… Nous avons agi comme des enfans ou comme des fous… nous nous sommes fait une situation impossible… Je sens qu’ici je perdrais la raison : je veux fuir.

Je vis qu’il changeait de couleur et qu’il tremblait.

Moi-même j’avais peine à parler. Mon cœur se révoltait contre ma raison.

Je sentais que le moindre mot ferait chanceler ma pauvre résolution.

Gustave n’en savait qu’un.

— Tu ne m’aimes pas, Suzanne, dit-il ; tu songes à me quitter !