Page:Féval - Madame Gil Blas (volumes 15 à 19) - 1856-57.djvu/171

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.





XI

De la fin de mon second rêve, et quel fut mon réveil.

(Suite.)

Les deux pauvres anges dormaient un de ces sommeils qu’un pas furtif n’éveille point. Quelqu’un s’était chargé de leur nuit.

Le vicomte et sa sœur passèrent ; ils descendirent l’escalier avec précaution, et M. du Rocray tira la barre de fer qui assujétissait la porte.

Ils sortirent. La porte fut refermée autant que cela se pouvait, puis le frère et la sœur traversèrent le jardin en se dirigeant vers mon perron.

À ce moment, un autre personnage entra en scène : une fille de la campagne, nommée Mélite, qui servait de femme de chambre ou de bonne aux deux jeunes filles.

Mélite descendit l’escalier presque sur les pas du vicomte et de sa sœur.

Elle rouvrit la porte derrière eux.