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MADAME GIL BLAS PAR PAUL FÉVAL

prenne à satiété la position d’Irène et du trio Peyrusse.

Les Peyrusse étaient ici sous les ordres d’Irène. Tant que l’attaque se dirigeait vers Mlle du Meilhan, ils n’avaient aucun intérêt personnel bien accusé. — Le chef de l’association, M. Peyrusse, ne devait prendre l’initiative qu’au moment où ses coups pourraient directement me frapper.

Je reviens au plan d’Irène.

Il lui fallait une bataille, avant que l’explication n’eût lieu entre Georges et M. Lemonnier-Duroncier. Elle savait fort bien que M. Lemonnier, en cette circonstance, prêcherait un converti, et qu’en sortant de chez son oncle, Georges monterait en voiture pour aller à la mairie.

La déclaration de guerre ne pouvait venir ni de M. Lemonnier ni de Georges.

Les du Meilhan seuls, mal conseillés, pouvaient être assez aveugles pour lancer quelque provocation.


FIN DU TOME QUATRIÈME.

HALLE. — IMPR. SCHMIDT.