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Page:Féval - Madame Gil Blas (volumes 5 à 9) - 1856-57.djvu/490

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X
(Suite.)

Où l’on fait connaissance avec une sage-femme.

Quand on se leva enfin de table, elle s’approcha de moi sans faire semblant de rien et me dit rapidement à l’oreille :

— J’ai à vous parler.

Je ne m’attendais pas le moins du monde à cela, malgré tous ses signes et tous ses regards.

Je me creusai la tête aussitôt pour deviner ce que Mme Mutel pouvait avoir à me dire.

Comme je me retournais vers elle vivement, elle mit un doigt sur sa bouche.

Puis elle rejoignit Stéphanie en disant :

— Faisons-nous un piquet ou un mort ?

Je savais le whist pour avoir fait maintes fois la partie de maman marquise au château du Meilhan ; mais à l’âge que j’avais on ne se vante de posséder ce talent qu’à la dernière extrémité.