Page:FRAD006 G1260.pdf/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

au sieur économe, et en sa personne à tous les sieurs capitulants, de nous faire voir l'exécution des ordonnances précédentes à ce sujet, et notamment de celles de 1673 et de 1706 par lesquelles il leur avait été ordonné de faire faire un inventaire de tous leurs titres et documents, et à ceux d'entre eux qui avaient en leur particulier des papiers du chapitre, de les remettre auxdites archives dans quinze jours, à peine d'excommunication, avec défense sous la même peine au sieur économe de souffrir qu'aucune personne prît aucun papier, titre ou acte pour le sortir hors des archives, ceux qui pourraient en avoir besoin devant se contenter d'extraits en forme que ledit sieur économe leur ferait expédier à leurs frais[1].

Défense de la chasse

Sur ce qui nous a été rapporté que quelques ecclésiastiques de notre cathédrale allaient à la chasse et qu'on était mal édifié de voir dans les rues, ou à la campagne aux environs de la ville, des personnes avec un fusil sur l'épaule qu'on avait vues un moment auparavant revêtues d'un surplis dans le chœur ; et sur les avis qui nous ont été donnés qu'il y en a qui ont des servantes d'un âge mains avancé que celui qui est porté par les ordonnances ; et que plusieurs ont pris depuis quelque temps la perruque sans permission et nécessité, nous exhortons tous les sieurs chanoines et bénéficiers de notre cathédrale de s'abstenir d'un exercice qui blesse la modestie et la gravité, vertus dont ils doivent donner l'exemple à tout le clergé du diocèse et à tous les habitants de cette ville en particulier. Et en exécution des saints canons, nous leur défendons la chasse avec des armes à feu, sous peine de suspense par le pur fait.

  1. Bourchenu reproduit bien ici les dispositions de l'ordonnance de Crillon en 1706