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pattes, et neuf paires d’orifices stigmatiques. Chez les Sitaris, la pseudo-chrysalide est renfermée dans une sorte d’outre close, et dans les Zonitis dans un sac étroitement appliqué, que forme la peau de la seconde larve. Chez les Méloés, elle est simplement à demi invaginée dans la peau fendue de la seconde larve.

La troisième larve reproduit, à peu de chose près, les caractères de la seconde : elle est renfermée, chez les Sitaris et très probablement aussi chez les Zonitis, dans une double enveloppe utriculaire formée par la peau de la seconde larve et par la dépouille de la pseudo-chrysalide. Chez les Méloés, elle est à demi incluse dans les téguments pseudo-chrysalidaires fendus, comme ceux-ci sont, à leur tour, à demi inclus dans la peau de la seconde larve.

À partir de cette troisième larve, les métamorphoses suivent leur cours habituel, c’est-à-dire que cette larve devient nymphe ; et cette nymphe, insecte parfait.


FIN