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vectorielles, les équations intrinsèques que nous cherchons doivent l’être aussi.

En second lieu, il note qu’en l’absence de toute masse attirante l’expression de dans la loi cherchée doit prendre la forme qu’a cette expression de dans l’espace ordinaire.

Le problème que nous nous sommes posé revient donc à trouver une grandeur :

1o vectorielle, exprimée en fonction des .

2o analogue au potentiel de Laplace, ce qui fait prévoir des équations où entreront des différentielles du second ordre. (Son expression devra donc très probablement renfermer les dérivées secondes des .)

3o telle que, en l’absence de toute masse attirante, on retombe pour sur l’expression correspondant à l’espace ordinaire (où la vitesse de la lumière est prise pour unité)

4o telle que les équations constituées à l’aide de ses composantes et qui constitueront notre loi universelle soient indépendantes des systèmes de coordonnées choisis ou, comme on dit, covariantes.

Quelle est la signification pratique de cette covariance ? Elle est évidemment que les relations dans un système quelconque entre les et les coordonnées doivent être exactement les mêmes que celles entre les et les coordonnées