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les besoins de la pratique. Il se pourrait cependant que la mécanique einsteinienne nous mît à même d’utiliser des rayonnements à vitesse considérable très voisine de celle de la lumière et dont la mécanique classique ne pouvait, on voit pourquoi, nous donner une connaissance suffisante.

2o que nous avons fondé une relativité réciproque, c’est-à-dire que les deux systèmes de comparaison définis par les formules de transformation sont tels que le premier est par rapport au second ce que le second est par rapport au premier. La seule différence, d’ailleurs nécessaire, est le changement de signe de la vitesse. On voit en effet qu’en résolvant les formules de Lorentz par rapport à , il vient :

Il ne saurait donc, dans la théorie de la relativité, exister d’axes privilégiés, c’est-à-dire non plus de système de référence absolu ni par conséquent de repos ni de mouvement absolus.

3o que l’espace est une chose entièrement relative ; cela résulte bien de la formule