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termes nouveaux, les mettre en harmonie avec les faits qui leur échappaient ?

Hertz le tenta. Il expliqua lucidement le sens de ces équations dans deux mémoires classiques consacrés respectivement à l’électromagnétique des corps en repos et à celui des corps en mouvement.

Dans le premier, il définit le champ et les forces avec une précision qui permet l’éventualité de vérifications expérimentales pour les phénomènes où on les fera intervenir. Il émet l’hypothèse que le courant est proportionnel à la force électrique ; et, sur cette base solide, il donne aux équations de Maxwell une forme simplifiée d’où nous pouvons tirer à chaque instant la connaissance du champ, car elles nous disent comment chaque perturbation se propage dans l’espace et dans le temps.

Aux équations du champ, il n’y a plus qu’à ajouter les équations de condition qui expriment la conservation de l’électricité et du magnétisme, et dont la première sert à distinguer l’éther de la matière. De l’interprétation de ces équations, on peut tirer toutes les lois physiques connues.

De son côté, Helmoltz, après une étude extrêmement pénétrante de la dispersion, élaborait une théorie qui, avec le correctif de Lévi Civita (hypothèse d’un temps fini pour la propagation des actions à distance) rejoignait les équations de Hertz.