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deux points doit logiquement être diminué du temps correspondant au déplacement simultané de la terre allant réciproquement à la rencontre du rayon.

Si, par contre, les deux points choisis entre lesquels on mesure le temps de parcours de la lumière sont placés sur une droite perpendiculaire à la direction de la translation terrestre, il est évident que celle-ci n’influera en rien sur la durée du parcours. Le chiffre expérimentalement trouvé dans ce deuxième cas doit donc être inférieur à celui qu’on aura constaté dans le premier où la vitesse du parcours était accrue de celle de la terre par rapport à l’éther.

Or, malgré les mesures très précises que l’on a faites, on n’a constaté aucune différence entre les deux chiffres ; on pourrait faire remarquer que peut-être la vitesse de la terre n’est pas suffisante pour mettre en évidence l’écart des deux chiffres réels mais, sans connaître la valeur de cette vitesse, nous savons qu’elle varie entre janvier et juillet d’une quantité atteignant 60 kilomètres par seconde, et la précision de nos mesures est largement suffisante pour déceler l’écart dû à cette variation si elle avait une influence sur l’expérience.

Ainsi, les résultats de celle-ci étaient inattaquables ; les difficultés s’accumulaient.