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Poincaré concluait de l’expérience de Michelson et de Morlay par l’énoncé d’un principe de relativité :

Au moyen d’expériences optiques et électromagnétiques intérieures à un système en mouvement, il est impossible de déceler le mouvement de translation de celui-ci par rapport à l’éther.

La notion de relativité n’a jamais fait défaut aux savants. Elle est à la base de toutes les mesures précises d’une part et des fondements de toute science d’autre part. Coriolis nous a fait connaître la valeur de la vitesse relative. Nous savons, étant donnée la vitesse du promeneur dans un couloir de wagon relativement aux objets immobiles dans ce wagon, et la vitesse à laquelle l’entraîne le train par rapport aux bornes de la voie, calculer la vitesse du promeneur en mouvement absolu par rapport au paysage traversé.

Le principe de la relativité s’énonce plus généralement en mécanique rationnelle où il décrète que les phénomènes mécaniques qui se passent dans un système isolé ne dépendent nullement de l’état de repos ou de mouvement uniforme de celui-ci.

En géométrie euclidienne il existe pareillement un principe de relativité appliqué à l’es-