Page:Fagus - Colloque sentimental entre Émile Zola et Fagus, 1898.djvu/125

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Et de faire jaillir de ce sublime hymène
La flamme où rallumer la mourante âme humaine.

Et si j’ai pour Zola tant de dilection,
C’est qu’il s’est, de par son héroïque action
Manifesté plus grand artiste et grand poète
Que dans toutes les œuvres grandes qu’il a faites,
Celles-ci fussent-elles plus grandes encor,
Je parle au nom, je sais, de ma génération,
Cette génération au cœur si haut, si fort,
Et que blasphème en vain l’incompréhension
De morts vivants plus desséchés que des vrais morts !

19 juin 98.

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