Page:Fagus - La Danse macabre, 1920.djvu/18

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

 Depuis lors mon cœur ne veut plus
  Chanter
 Que l’amour et que la beauté !

Oui, nargue au désespoir, la Raison y convie ;
Rien en bas ni en haut hors la féerie des sens ;
Et vengeons-nous de vivre en éreintant la vie
Sous les fouets corrosifs de l’amour tout-puissant :

 C’est l’amour, l’amour, l’amour,
  Qui mène le monde
   À la ronde :
 Depuis que le monde est monde,
  Il ne vit que par l’amour !

 Par l’amour et par la femme
 Il tourne comme un toton.
 L’amour l’affame et l’enflamme
 Et lui flambe sa raison !

Moi : — Toutes femmes l’une en l’autre se reflètent,
Miroirs s’interpellant où l’œil s’épuise en vain :
L’homme de l’une à l’autre allant, morne raquette,
De son illusion ne voit jamais la fin.

— Ou le commencement : l’un à l’autre se mêle.
Le catéchisme en dit tout ce qu’il faut savoir :