D’un fleuve de pleurs noyée
J’ai de mes mains criminelles
Pétri un sublime autel :
Ave Maria !
Un cœur y pantèle et tremble.
Baigné des humbles ardeurs
De maint cierge et mainte fleur ;
L’autel c’est moi tout ensemble :
Ave Maria !
Sur l’autel, d’amour nimbée,
S’illumine la Madone
Toute aimable et toute aimée
Devant qui ce cœur roula :
Ave Maria !
Tartufe, édifié : — Bon cela, bon cela !
Don Juan : — D’où vient-il, cœur dur, que tu frissonnes ?
Ou jalousie, ou désespoir ? cet amour-là
Est le seul qui mérite un si grand nom qu’on donne,
Et le seul que jamais ce cœur ne connaîtra ! —
La cloche dit : — Quand tu voudras, quand tu voudras F
Elvire : — À Lui que sans réserve l’on se donne,
Il rend multiplié tout mille et mille fois :
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la danse macabre
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