— Nicolas, c’est toi que j’aime,
Te laiss’ras-tu attendrir ?
— Allez quérir un navet
Ou ben une asperge,
Ça vous f’ra autant d’effet,
Laissez-moi que j’aille aux guérets !
— Nicolas, je vais me pendre,
Viendras-tu tirer la corde ?
— Pendez-vous, vous pendez pas.
Ça m’est égal, m’am’zelle :
Si vous m’aimez moi j’vous aim’pas,
Laissez-moi ramer mes pois !
La Fontaine, sentencieux :
— La rime n’est pas riche et le style en est vieux,
Mais ne trouvez-vous pas que cela vaut bien mieux
Que ces colifichets dont le bon sens murmure.
Et que la passion parle là toute pure :
« Nicolas, je vais me pendre.
Viendras-tu tirer la corde ? » —
Henri IV à François Villon : — Ventre-Saint Gris,.
Voilà ce que peut dire un cœur vraiment épris !
Zerline, Eglé, Manon, Gorgo, filles publiques,
Effeuillent des lilas, des lys, des marguerites :
— Quand au printemps dans la ramure,
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la danse macabre
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