Page:Falconnet - Petits poèmes grecs, Desrez, 1838.djvu/674

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(fourmi). Éaque, affligé du ravage que la peste avait fait dans ses états , pria Jupiter de les repeupler. Le dieu, touché de sa prière, métamorphosa en hommes les fourmis donl Pile était remplie. (2) Iolcos, ville de Thessalie, dont Pelée se rendit maître dans la guerre qu’il déclara à Acaste, fils de Pélias ; il fut aidé par Jason et les fils de Tyndare, Castor et Pollux. (3) Iolas, fils dTphiclès, accompagna Hercule au premier siège de Troie contre Laomédon. (4) Phylire était fille de l’Océan et mère du centaure Chiron. (5) Il paraît que celte ode ne fut composée que longtemps après la victoire d’Arisloclide. NÉMÉENNE IV. (1) Cléone, petite ville de l’Argolide. (2)Les Méropes étaient les anciens peuples de l’île de Cos, une des Sporades. Ils s’appelaient ainsi du nom d’un de leurs rois. (3) Alcyon, géant, frère de Porphyrion ; Hercule le tua à coups deflèches. (4) OEnone. C’est la même qu’Égine. (5)Cette île avait plusieurs noms : les uns l’ont appelée Leucé, du grec Leukê (Blanche), les autres Achillea. Elle était située près du Pont-Euxin, àl’opp osite du Danube. Achilley avait un temple, des autels et un oracle. (6) Phlhie, ville de Thessalie où Thétis avait un temple. (7) Les Emmoniens. Ancien nom des Thessaliens. (8) Acaste était fils de Pélices, roi de Thessalie. (9) Timasarque appartenait à là tribu des Théandrides (10) Mélésias était le maître de gymnastique de Timasarque. NÉMÉENNE V. ( !) Je ne suis point statuaire. Pytbéas était d’Égine. Sa famille, disent les scholiastes, trouvant que Pindare mettait à un trop haut prix l’hymne qu’il était chargéde composer, crut pouvoir, avec la même somme que le poëte lui demandait, faire ériger une stalue à son parent ; mais ayant été désabusée, elle revint à Pindare. Le début de son ode fait allusion à ce trait. (Voyez Horace, ode 8, livre 4 : « Donarem paieras, gràtaque commodus, etc. » ) (2) On dit que la Grèce étant affligéed’une grande sécheresse, Éaque, d’après un certain oracle, offritun sacrifice à Jupiter Panhellénien, qu’on adorait à Égine. (3) La nymphe Endéis épousa Eaque et fut la mère de Pelée et de de Télamon. (4) Psammathée eut d’Éaque Phocus, que tuèrent ’. Pelée et Télamon. i (5) Pindare fait ici allusion à l’exercice du saut, où les juges marquaient exactement l’espace que chaque concurrent avait à franchir. (6) Ile située près de l’Eubée. (7) Enthymène était parent de Pythéas. (8) Colline de Nisus. C’esl-à-dire Mégare, don Nisus avait été roi. (9)Thémistius était le grand-père maternel de Pythéas. NÉMÉENNE VI. (1) Les Bassides. Tribu d’Égine à laquelleappar- . tenait Alcimide. - (2) Callias. Autre descendant des Eassides, appartenant par conséquent à la famille d’Alcimide. (3)Un règlement défendait d’admettre les enfans ; aux jeux olympiques. Alcimide et Timidas, qui s’y : présentèrent pour disputer le prix, furent rejetés. NÉMÉENNE VH. (1) Théarion, avancé en âge, n’ayant pas d’enfans, obtint d’Hithie la naissance de Sogène. (2) Néoplolème ou Pyrrhus était fils d’Achille. (3)Éphyre. Celte ville était en Épire ; c’est une autre que Corinlhe. (4) Euxémus était le chef de la tribu de Sogène. (5) O Jupiter Corinthien ! Exclamation proverbiale pour signifier une chose répétéejusqu’à satiété. NÉMÉENNE VIII. (1) Cinyras était un roi de Cypre dont l’opulence passait en proverbe. (2) Les Chariades, tribu à laquelle Mégas appartenait. NÉMÉENNE IX. (i) Pausanias el Denys d’Halicamasse racontent