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les portraits de famille.

d’un ton un peu plus gai, pour combattre les impressions profondes de tristesse que son histoire avoit produites sur la compagnie, vous voyez que mon histoire est bien éloignée de donner l’explication naturelle du merveilleux qu’elle contient, explication qui vous choque avec raison. Elle ne fait pas même connoître entièrement ce merveilleux, ce que l’on est pourtant fondé à attendre de tout récit qui offre un prodige. Mais je n’ai rien pu apprendre de plus, et le vieux comte ayant fini ses jours sans révéler le mystère à son fils, je ne vois pas d’autre moyen de terminer l’histoire de ce portrait, qui n’est certainement pas dépourvue d’intérêt, qu’en inventant à plaisir un dénoûment qui en contienne l’explication. »