D’après les ordres qu’il donna, le fossoyeur apporta un soir une tête de mort bien conservée.
Le matin du jour destiné à la représentation, Calzolaro alla dans la forêt voisine pour repasser le dialogue qu’il devoit avoir avec la tête de mort. Il songeoit à la manière de placer cette tête, pour écarter tout soupçon que les réponses qu’elle feroit vinssent d’une personne cachée. Sur ces entrefaites arriva le pasteur, qui revenoit d’un hameau voisin, où il avoit été appelé pour secourir un mourant. Croyant reconnoître le doigt de Dieu dans cette rencontre accidentelle, cet homme charitable s’arrêta, afin d’exhorter encore une fois Calzolaro à accepter un accommodement avec l’héritière. « Hier, » dit-il, « j’en ai reçu une lettre. Elle déclare que