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LE TILAKA DE L’AMOUR.
XXII.

Holà ! toi, la perle du manguier de l’amour, femme aux yeux charmants, ouverts jusqu’à l’oreille ! Où t’en vas-tu avec mon cœur, que tu as ravi de mon sein ? Aussi, de quelle anarchie n’est-il pas déchiré maintenant !

XXIII.

Si tu mets le courroux dans ton cœur, femme aux grands yeux de lotus, eh bien ! qu’il soit ton amant ! Que puis-je y faire autre chose ?… Mais non !… rends-moi cet embrassement, dont je commence par t’embrasser la taille ; rends-moi au centuple ce baiser, que je donne à ta bouche !


fin du çringara-tilaka, c’est-a-dire, le tilaka de l’amour.