Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/266

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ils rencontrent un Rakshasa épouvantable, Hidimba, dans une cataracte des bois. 2253.

Ils tuent le puissant Rakshasa, et, talonnés par la crainte de Souyodhana, les princes continuent leur fuite, dans la nuit, tremblants qu’ils ne soient reconnus. 2254.

Bhîma obtient la rakshasi Hidimbâ ; elle devient mère de Ghatokatcha. Ensuite les Pàndouides aux observances fidèlement accomplies arrivent dans un Ékatchakrâ.

Ils étaient des brahmatchâris, disaient-ils, adonnés à la lecture des Védas. Ces hommes éminents habitèrent Ékatchakrâ quelque temps avec leur mère dans la maison d’un brahme et voués à de rigoureuses observances ; c’est là que Bhîma s’en fut trouver un mangeur d’hommes affamé. 2256-2256-2257.

Le Pândouide Bhîmaséna aux longs bras, ce tigre dans l’espèce humaine, étouffa avec la seule vigueur de ses bras ce monstre appelé Vaka à la force puissante. 2258.

Par cette prompte mort, que le héros put infliger à l’anthropophage, il rassura les habitants de la ville. Ensuite, il vint aux oreilles des Pàndouides que Krishnâ chez les Pântchàlains allait se choisir un époux dans un swayambara.

À cette nouvelle, ils se rendent à la fête : arrivés, ils obtiennent la princesse : Drâaupadî obtenue, ils habitent là un an. 2259-2260.

Reconnus, ils se rendent à Hastinapoura, où Dhritarâshtra et le fils de Çântanou disent à ces dompteurs d’ennemis : 2261.

« Comment n’y aurait-il pas, mon fils, une guerre, si vous restiez ici, entre vous et vos cousins ? Aussi ai-je pensé à vous désigner la place de Rhandava pour lieu d’habitation. 2262.