Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/36

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de lances, de leviers en fer, de nakharas, de bhouçoundis et de massues, les chevaux, les éléphants et les guerriers versaient alors par milliers des fleuves de sang. 1,209.

Étalant leurs blessures et d’un aspect horrible, ces armées en pièces, aux coursiers, aux proboscidiens, aux chars, aux guerriers mutilés, resplendissaient, comme le royaume du souverain des morts, le jour, de la destruction des créatures. 1,210.

Tes combattants et tes fils, semblables aux enfants des Immortels, Indra des hommes, les princes de Kourou, ayant à leur tête des mortels à la vigueur sans mesure, s’avancèrent vers le fils de Çini. 1,211.

Remplie d’éléphants, de chars, de chevaux, des plus excellents guerriers , élevant un bruit pareil au mugissement de l’onde salée, cette armée épouvantable et plus qu’éclatante, ressemblait à l’armée, qui obéit aux ordres du maître des Dieux. 1,212.

Le fils du Soleil, qui possédait une valeur égale à celle du souverain des Immortels, frappa dans ce combat de ses flèches, pareilles aux rayons du père de la lumière, le plus grand héros des Çinides, semblable au frère mineur du plus grand des Tridaças. 1,213.

Le taureau des Çinides couvrit alors dans ce combat, d’une main hâtée, de ses flèches diverses, ce plus éminent des mortels, avec son char, ses chevaux et son cocher, lui, qui avait une splendeur égale au poison des serpenté.

Accablés par les traits du plus grand des Çinides, tes amis, portés sur leurs chariots, accompagnés de leurs éléphants, de leurs chars, de leurs cavaliers et de leurs hommes de pied, s’approchèrent à la hâte de Vasoushéna, le plus grand des héros. 1,214-1,215.