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arrivée en amérique.

avec la naïveté de son âge, lui recommanda de lui rapporter beaucoup des belles choses qu’il trouverait dans son voyage.

Le baron de Wolfensheim ainsi que Stanislas voulurent accompagner Wilhelm jusqu’à Hambourg, afin de le recommander au capitaine.

Le voyage se fit rapidement, et le 1er mars Wilhelm embrassa ses bienfaiteurs pour la dernière fois avant son départ.

Stanislas lui fit promettre de lui donner de ses nouvelles aussi souvent qu’il le pourrait, et ils se quittèrent en se jurant une amitié éternelle.

Le baron lui rappela les sages avis de son père adoptif et ajouta quelques nouveaux conseils relatifs à la carrière qu’il allait suivre.

Enfin il fallut se séparer, et le pauvre jeune homme vit ses amis descendre dans le canot qui devait les emmener bien loin de lui, peut-être, hélas ! pour toujours. Il resta sur le pont du vaisseau jusqu’au moment où la terre, disparaissant peu à peu à l’horizon, ne fut plus qu’une ligne presque imperceptible et où enfin elle s’effaça complètement à sa vue.

Rien de remarquable n’arriva dans son voyage, jusqu’à l’entrée du golfe du Mexique, où une affreuse tempête s’éleva et mit en péril l’exis-