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van accompagnés de ces six membres[1], les Çixâ, Kalpa, Vyâkarana, Nirukta, Jyotisha, Chanda-Çâstra, les Pûrva-Uttara-Rûpa-Mimamsâ, le Vaiçeshika-Çâstra, le Nyâya, le Sânkhya, le système de Patanjali, le Rûpanyâya, le Vistara-Smriti-Çâstra, le Purâna-Çâstra et dans les Çâstras pratiques, savoir : le Veda de la médecine, le Veda de l’arc, le Çâstra de la musique, le Çâstra des arts manuels[2], quatre sciences relatives à ce qui est visible, tandis que les quatorze sciences sus-énoncées se rapportent à l’invisible, le tout formant dix-huit sciences.

« Ce pandit n’avait pas d’enfants ; sa femme lui dit un jour : — Hé ! maître, fais des supplications aux dieux pour qu’un fils vienne dans mon sein. — Brahmanî, répondit le brahmane, tu as bien parlé. Sans l’obéissance au guru, on n’obtient pas la science ; sans les mérites religieux, on n’obtient pas de fils. — Après avoir prononcé ces paroles, le brahmane, pour complaire à sa femme, fit des

  1. Ce sont les six ouvrages appelés d’un même nom Vedânga.
  2. Les noms indiens sont : Ayur-Veda, Dhanur-Veda, Gândharva-Çâstra, Çîlpa-Çâstra.