Page:Feer - Contes indiens, 1883.djvu/187

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faut donc déployer constamment son activité. Malgré tout, j’estime que tu es un grand sage ; aussi, content de toi comme je le suis, je te donne ce joyau incomparable, le cintamani.

« Le roi reçut le cintamani, fut très satisfait, adressa des éloges, fit des génuflexions au Siddha, puis reprit le chemin de sa ville. Un pauvre homme qui se rencontra sur la route lui demanda de l’argent. Le roi donna à ce pauvre homme le joyau cintamani, puis, s’élevant sur ses chaussures magiques, rentra chez lui.

La figure ajouta : « Eh ! roi Bhoja, telle était la grandeur, de Vikramâditya ; s’il y a en toi une telle grandeur, alors assieds-toi sur ce trône, et fais-toi sacrer. » — En entendant ces paroles, le roi Bhoja se retira encore ce jour-là.