Page:Feer - Contes indiens, 1883.djvu/27

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s’expose à des dangers redoutables ou à de cruelles souffrances pour délivrer un ami ou une personne qui lui est étrangère (8, 11, 14, 15, 30). Deux fois, pour ne pas manquer à sa parole, il s’expose à perdre son royaume (23) ou ses vertus (31) ; — une fois, il est prêt à abandonner, à livrer à un autre, la reine sa première épouse, en expiation d’un crime qu’il n’a pas commis, les apparences étant contre lui. Toutes ses actions, empreintes de merveilleux, ont pour motif l’amour de la sagesse et de la science, la compassion pour les autres.

Les vertus ou les qualités qu’on exalte en sa personne sont : la « grandeur » (mahatva, 1, 2, 3, 4, 9, 11, 12, 13, 16, 19) ; — la « libéralité » (Dâna, 1 et audârya, 2, 5, 14, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 25, 30, 31) ; — « l’énergie » (sâhasa, 18, 25, 28, 30) ; — « l’héroïsme » (Çaurya, 2, 17, 23, 25) ; « l’obligeance envers les autres » (paropakâraka, 6, 10, 21) ; la « fermeté » (dhairya, 23, 25) ; — le « désir d’être utile à toutes les créatures » (Sarvaprâni-upakâraka, 7) ; — la « protection des créatures » (prajâpratipâlaka) — la « satisfaction des désirs d’autrui » (paravancapûraka, 6, 20, 21) ; —