Page:Femmes-poëtes de la France, éd. Blanvalet, 1856.djvu/132

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Lorsque, de son tombeau levant la froide pierre,
Une ombre vient errer dans l’absence du jour,
Elle gémit ; son âme attend une prière
Pour monter au divin séjour ;

Moi, comme elle, implorant une voix généreuse,
J’erre dans la tristesse et dans l’isolement ;
Et comme elle, ici-bas, j’attends, pour être heureuse,
La prière d’un cœur aimant !