Page:Femmes-poëtes de la France, éd. Blanvalet, 1856.djvu/67

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Tristes réflexions qui revenez sans cesse,
Faut-il qu’à vos horreurs mon cœur soit immolé ?
Éloignez-vous de moi, dévorante Tristesse,
Laissez-moi le repos que le Seigneur me laisse ;
Et cessez d’accabler mon esprit désolé.
Mais, quoi ! vous redoublez ? je sens que je frissonne.
Quel abîme de maux à mes yeux se fait voir ?
Ah ! si ta grâce m’abandonne,
Je suis encor, Seigneur, en proie au désespoir.