ABATTRE est d'usage dans le propre & dans le figuré ; abattre des arbres ; abattre le courage.
ABB
ABB, On ne prononce qu’un b. On n’en écrit plus qu’un, excepté dans Abbé & ses dérivés.
ABBATIAL, aie , aèj. Abbaye. /. /. Abbé , /. m. Abbesse , /. / Tout bref. Abaci-al , aie , abé-i-e , abé , ^bèce , 2^ é fermé & bref dans le 3*" &le 4^ , moyen & long, dans le 5 % le refte bref. 11 y en a qui écrivent Abbaïe , & Richelet met Abaïe, Les premiers pèchent contre la prononciation ; car félon cette orthographe il faudroit prononcer aba-ï-e & non abé-i-e. Pûchelet pèche de plus contre l’étymologie , aulli- bien que àdiUsAbbé , Abbe[fc, -ciu’il écrit avec un feul b» ABO ABDICATION, y: /Ab- diquer. V. aB. Se lu Tout -bref. Ab-ïikd-cion , Ab-d’iké , abdique- régit l’accufatiC Ab- dication le ecnitif. ÂBE Abe ; fiJiale dont la pé- Jiultiéme eft longue dans Aflrolahe , brève dans Çyllab!-. ABEILLE /. f. i’^ & 2’ brèves. Mouillez les //, Abc- fUe ; 2*’ î: moyen. ABÉQUER ( plutôt qu.^- JBÉCUER ) r. atU Abckê , AB I
- brève, i" & i* êktmëi
ABÊTIR. v.d(^.2Mongue Abêti ; 2^ é moyen. ABH AB HOC & Ab Hac , adv. prononcez Abokéiabak» Tout bref, 3^ e fermé. ABHORRER, v. aB. 2* longue. Abô-ré.QQ verbe n’eil guères d’ufage qu’au préfent non plus que détejîer. L’un eft l’effet du goût naturel , & l’autre de la raifon ou du jugement. On abhorre ce qu’on ne peut fouffrir , on détejle ce qu’on défaprouve. ABJ ABJECT , eae , adjeB. Abjection, f, f. Tout bref, prononcez Abjèkte , ab-jèk- cion. ^^^ Abject eft rare- ment feul , & il eft ordinai- rement joint à une autre épithète , vil & abjeâly bajji 6’ abieclc. AB-INTESTAT. adv. 2* longue. 3^ brève. A-bein-ièf- ta ; j"^ é moyen. ABIME. /. ;.7. Abîmer. V. aSi. 2*^ longue dans le i’^. br. dans le 2^ Abîme ^ abîmé.,, s"" Abîmer ré«it la prèporition dans abîmé l’ablatif. Il s’abîme, dans l’étude ; il eil abimc de dettes. Ces régimes n’ont guères lieu que dans ces phrafes. De plus , s’abimer ne fe dit que dans le figuré. D’Ablancourt l’a employé dans le propre , &. l’a fait
