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MARIA.

Mon coeur battait si fort... il m’a fallu m’y rendre.

Puissent les quelques mots qui me sont parvenus

N’être pas ceux , Arthur, que vous avez tenus !


ARTHUR.

Il s’agissait ?...


MARIA.

Oh ! non ... c’est faux.... pourtant je tremble.

11 s’agissait.... de boire.... et de mourir ensemble !...

Vous n’accomplirez pas ce funeste projet,

N’est-ce pas ? Pour mourir il faudrait un sujet,

Une cause.... et vous tous n’avez rien, j’en suis sûre....

Dis-moi donc quelque chose, un mot qui me rassure ;

Chasse donc ma frayeur.....


ARTHUR.

Tu sus nous dévoiler,

Marie ; il n’est plus temps de rien dissimuler :

Ta frayeur est fondée.