Ærarium sanc populus Romanus in rede Saturni habuit.
APRICUM LOCUM a sole apertum a Græco vocabulo φρίκη appellamus, quasi ἀφρικῆς, id est sine horrore, videlicet frigoris, unde etiam putatur et Africa appellari[1].
AMŒNA dicta sunt loca, quæ ad se amanda alliciant, id est trahant[2].
AFFECTA FEMINA vel in bonam partem dicitur, velut honorata, vel in malam, quasi ad extremum periculum adducta.
AQUAGIUM[3] quasi aquæ agium, id est aquæductus appellatur.
AQUÆLICIUM dicitur, quum aqua pluvialis remediis quibusdam elicitur[4], ut quondam, si creditur, manali lapide in urbem ducto.
AQUA dicitur, a qua juvamur[5].
AQUA et IGNI tam interdici sol et damnatis, quam arcipiuntur nuptæ, videlicet quia hœ (lum res humanam vitam
de tribuere (3). Le trésor (4) du peuple romain était dans le temple de Saturne.
APRICUS LOCUS. Nous appelons ainsi, du mot grec φρίκη, un lieu tout à fait exposé au soleil, comme l’on dirait ἀφρικῆς, c’est-à-dire sans frisson, à savoir de froid ; on pense que c’est de là aussi que vient le nom d’Afrique.
AMŒNA LOCA (1) ; ainsi appelés parce qu’ils se font aimer par leurs charmes, parce qu’ils attirent.
AFFECTA FEMINA, s’emploie en banne part, dans le sens d’honorée, et en mauvaise part, dans le sens de réduite au dernier danger.
AQUAGIUM, contraction de aquae agium ; an appelle ainsi un aqueduc.
AQUAELICIUM. Ce mot s’emploie lorsque l’eau de pluie est attirée (1) par certaines cérémonies, comme jadis, s’il faut, en croire la tradition, lorsqu’on eut amené dans la ville une pierre d’une nature particulière, dont le déplacement est toujours suivi de pluie.
AQUA. L’étymologie de ce mot est a (1), qua (2) par laquelle nous sommes récréés. [6]
L’EAU et le FEU sont d’ordinaire interdits aux condamnés ; on les présente, au contraire, à la réception des
