Page:Feuillet - Le Journal d'une femme, 1878.djvu/335

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dépêche qui l’appelait en toute hâte : on lui disait que sa femme était gravement malade. Il arriva le soir : nous le reçûmes, madame de Louvercy et moi, et, aussitôt qu’il nous vit, il comprit que tout était fini. — Il voulut qu’on le laissât seul avec le pauvre corps, et nous l’entendîmes longtemps sangloter amèrement.

Le surlendemain, Cécile reposait à jamais dans le petit cimetière de Louvercy, tout près de cette fosse où elle s’était un jour ensevelie toute vivante.