Cette page a été validée par deux contributeurs.
TOURNEL (2), à Raymonde.
Eh ! bien, ça va mieux ?
RAYMONDE (2).
Oui ! non ! je ne sais pas !… ces émotions… ! je me sens faible, faible, comme si j’allais me trouver mal.
TOURNEL.
Ah ! non ! ne faites pas cela !
RAYMONDE.
Qu’est-ce que vous voulez, mon ami ! ce n’est pas pour mon plaisir.
TOURNEL.
Non, évidemment ! tenez, vous devriez vous étendre un peu, vous reposer un moment… Venez ! allongez-vous sur le lit…
Doucement, à reculons et avec force ménagements il la conduit jusqu’au lit.
RAYMONDE, très dolente, se laissant conduire.
Ah ! oui, ce n’est pas de refus !
Elle se laisse tomber sur le lit, et poussant un cri en sentant sous elle le corps de Baptistin,
RAYMONDE et BAPTISTIN, poussant un même cri.
Ah !
Raymonde se relève d’un bond et gagne la droite.
TOURNEL.
Qu’est-ce qu’il y a ? (À Baptistin.) Hein ! c’est encore vous ! Vous êtes donc toujours là !
BAPTISTIN, se redressant sur son séant.
Mais c’est vous qui m’avez fait venir.