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Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/203

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ACTE TROISIÈME

Même décor qu’au premier acte[1].






Scène PREMIÈRE

ANTOINETTE, puis ÉTIENNE.

Au lever du rideau, la scène est vide ; les portes sont fermées. Brusquement celle du fond s’ouvre. Antoinette affolée entre en coup de vent, et referme vivement la porte sur elle. On sent qu’elle a revêtu à la hâte sa tenue de cuisinière ; elle accourt en achevant d’agrafer sa robe ; elle tient son tablier et son bonnet à la main.

ANTOINETTE.

Mon Dieu, Étienne ! Étienne qui revient !… Je n’aurai jamais le temps !… (Elle achève son ajustage.) Oh ! là… Quand on est émue, on n’avance pas… Aïe donc, voyons !

VOIX D’ÉTIENNE, cantonade gauche.

Antoinette !… Antoinette !…

ANTOINETTE.

Oh !…

Elle va pousser le verrou de la porte du fond.



  1. La porte du milieu ne doit jamais s’ouvrir que d’un seul battant, excepté dans les cas spécialement indiqués dans le courant de l’acte.