Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/199

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Elle se soulève pour déposer l’écrin sur la petite table près du paravent et vient aussitôt reprendre sa place.

La Comtesse, après un temps embarrassé. Brusquement ; sans préparation.

Il est bien souffrant, le pauvre petit.

Etiennette.

Qui ? Monsieur l’abbé ?

Eugénie, ne pouvant se contenir.

Je t’en prie, Solange.

La Comtesse, à mi-voix avec humeur, à Eugénie.
Ah ! laisse-moi, Eugénie ! (A Etiennette.

Subitement radoucie.) Puisque vous voyez Maurice, il ne lui est jamais arrivé chez vous d’être pris d’une faiblesse ?… D’avoir une syncope ?

Etiennette.

En effet, il y a trois jours. Cela nous a assez inquiétés.

La Comtesse.

Eh ! bien, voilà !… Il paraît que c’est le résultat d’un excès de santé.

Etiennette.

Ah ?

La Comtesse.

Oui.

Etiennette.

Je ne saisis pas.