Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/239

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besoin de lire. Il me demande pardon et me supplie de le laisser revenir. Dois-je lui faire dire qu’il peut monter ?

Maurice, ne pouvant retenir ce cri du cœur.

Oh ! non !…

Etiennette, se rapprochant de lui comme une chatte.

Que vous importe ? Ce n’est pas l’intérêt de mon salut qui vous préoccupe encore, je suppose ?

Maurice, essayant de se donner le change à lui-même.

Pourquoi pas ?

Il rencontre le regard d’Etiennette et détourne les yeux.

Etiennette.

Allons donc ! (Derrière lui tout contre, et figure contre figure.) Mais ayez donc le courage de regarder la vérité en face. Croyez-vous que j’aie pu me méprendre sur le cri que vous venez de pousser ? Mais c’est le cri de la chair, fait d’amour, de jalousie et de désir. Vous voyez bien que vous m’aimez, (Le faisant retourner face à elle d’un geste brusque.) tu le vois bien que tu m’aimes !

Maurice, sans force.

Non ! non ! (D’une voix suppliante.) laissez-moi ! laissez-moi !