Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/147

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Brigot. — Ils deviennent fous !

Jambart, n° 1. — Et comment vous appelez-vous, jeune homme ?

Patrice. — Patrice Surcouf !

Jambart. — Surcouf, dites-vous ? Est-ce que vous descendez du grand marin ?

Patrice. — Tout droit !

Barillon.— Oh ! en zigzag !

Jambart. — Ça suffit ! Virginie est à vous. Je vous la donne.

Patrice. — Ah ! monsieur.

Barillon. — Et moi, je la refuse ! Ah ! c’est trop fort ! De quel droit vous mêlez-vous ?… (À Brigot.) De quel droit se mêle-t-il ?

Brigot. — C’est ce que je me demande. Au fait, qui est-ce ?

Barillon. — Mais rien !… C’est le mari de ma femme !

Brigot. — Le mari de Virginie ?

Barillon. — Mais non, de Mme Jambart.

Brigot. — Alors, c’est ton beau-père.