tombé sur un spadassin. (Haut, à Flamèche.) Il est fort aux armes, le maire ?
Flamèche, railleur. — Ah, ça ! on peut le dire.
Barillon. — Là, qu’est-ce que je disais ? (Aux autres, à l’exception de Flamèche.) Non, tenez, parlons sérieusement. (Tout le monde se rapproche, puis brusquement changeant de ton.) Allons-nous-en !
Tous. — Comment, allons-nous-en ?
Barillon, gagnant l’extrême-gauche. — Oui, nous ne pouvons pas rester ici, je ne veux pas que ce maire-là nous marie !… Il a le mauvais œil !
Tous. — Mais enfin…
Barillon, remontant par la gauche jusqu’à l’estrade où est Flamèche. — Non, non… (À Flamèche.) Garçon, vous n’avez pas un autre maire dans la maison ?
Flamèche. — Non, monsieur, nous n’en tenons pas d’autre.
Brigot, qui est également remonté, mais par la droite, jusqu’à l’estrade. — Mais naturellement !… Tu crois qu’il y en a des assortiments ?
Barillon. — Quelle pénurie ! Alors, l’adjoint ?
Flamèche. — Le premier n’est pas ici, il fait ses vingt-huit jours.