Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/47

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Brigot. —Mais je vous ai dit qu’elle était inutile ! Et puis après tout, je ne suis pas là pour vous donner des leçons d’armes !

Planturel. — Mais, monsieur…

Brigot, passant sa redingote. — C’est bien ! je suis venu ici pour marier mon neveu… Il est midi, je vais appeler la noce !

Planturel, à part. — Que le diable l’emporte avec sa noce ! (À Brigot.) C’est ça, prévenez-la, moi, je vais ceindre mon écharpe.

Il sort à gauche en emportant sa redingote et les épées.


Scène XI


Brigot, puis Madame Jambart, Virginie, Barillon, suivis de toute la noce.

Témoins, invités et invitées.

Brigot. — Sapristi ! On va donc finir de moisir dans cette mairie ! (Appelant à droite.) Allons, venez, vous autres !

Madame Jambart, entrant avec Virginie. — Mais venez donc, Barillon. C’est le mariage qui vous fait peur comme ça ?

Barillon. — je vous demande pardon, belle-maman, l’émotion ! (À part.) Ça y est ! Pas moyen de l’éviter !